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réalité ou illusions perdues ?
12 décembre 2011

Connaissez-vous vraiment l’Inde ?

Connaissez-vous vraiment l’Inde ?

 

BRIC signifie-t-il vraiment “Bloody Ridiculous Investment Concept“ ?

Alors que le concept de BRIC, regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, et la Chine, fait florès depuis bientôt 10 ans, les marchés financiers sont en train de douter de la pertinence de l’investissement dans les pays émergents. Ce jeu de mots, inventé par un économiste de la Société Générale, témoigne du retournement des opinions sur les pays émergents.

Pourtant, Jim O’Neill, l’économiste vedette de Goldman Sachs, avait fait mouche avec la création du concept de BRIC. Les investisseurs étaient rapidement partis en masse s’encanailler sur les places de Shanghai, Bombay et de São Paulo. 10 ans plus tard, les marchés sont sur le point de brûler ce qu’ils ont adoré. Car effectivement, ces pays ne semblent plus aussi attractifs. En 2011, la Chine a ralenti, la Russie inquiète, et le Brésil devrait connaître une croissance nulle au quatrième trimestre.

Bien entendu, cette année 2011 n’est définitivement pas favorable au risque. Lorsque l’on voit les investisseurs se ruer sur les bons du Trésor américain et l’indice des pays émergents MSCI Emerging market baisser de 19% sur l’année, on comprend que la frilosité rôde…

Pourtant l’idée de Jim O’Neill reposait, et repose toujours, sur des fondamentaux solides. Certes la Chine ralentit, alors qu’elle s’était emparée du titre de leader du groupe des émergents. Mais d’autres marchés restent particulièrement attractifs.

L’Inde, à son rythme, est en train de s’ouvrir. Moins libre-échangiste que la Chine, New Delhi a longtemps hésité à ouvrir ses marchés. Pourtant les opportunités sont du même ordre de grandeur que la Chine, c’est-à-dire immenses !

2012 pourrait bien voir la consécration d’une autre place financière restée longtemps dans l’ombre,Bombay.

Un marché intérieur dynamique
A la différence de la Chine, dont la population possède peu de pouvoir d’achat, les ménages indiens tirent la croissance du pays. C’est grâce à ce moteur d’ailleurs que l’Inde a été un des pays émergents à sortir le plus vite de la crise en 2009, renouant avec un taux de croissance au-dessus de 7%.

Avec encore un tiers de la population en situation de pauvreté dans le pays, la consommation intérieure est appelée à progresser rapidement en Inde. Et parmi les secteurs où les opportunités seront les plus grandes, l’énergie arrive au premier rang.

Le marché de l’énergie vous tend les bras
Lors du sommet du 20e World Petroleum Congress, qui s’est tenu à Doha ce lundi, le ministre indien de l’Energie Shri Jaipal Reddy, a invité les acteurs financiers à investir dans son pays. Pour le ministre, le secteur de l’énergie offre “d’immenses opportunités” pour les investisseurs étrangers.

C’est un véritable tournant que l’Inde s’apprête à prendre, après des années d’isolationnisme économique. Elève de l’école socialiste, l’Inde a longtemps prôné un développement autocentré. Alors que des secteurs hésitent encore à s’ouvrir, comme la distribution, les acteurs de l’énergie reconnaissent désormais qu’ils ont besoin des investisseurs extérieurs.

Ce n’est que par l’ouverture que ces acteurs réussiront à se hisser au rang de géants internationaux de l’énergie.

Des géants en herbe
Les acteurs de l’énergie en Inde s’appellent Reliance, ONGC, Cairn ou encore Oil India.

Ces valeurs sont en train de se métamorphoser en géants de l’énergie. Grâce à la mise aux enchères par le gouvernement indien l’année dernière des blocs d’exploration riches en ressources hydrocarbures, ces acteurs deviendront bientôt de véritables majors de l’énergie.

Selon le ministre du Pétrole, cette mise aux enchères sera terminée en mars 2012. Commencera alors le long cycle d’investissements et de partenariats pour explorer ces zones.

C’est alors que des opportunités d’investissement apparaîtront.

Mon conseil
L’Inde commence tout juste à s’ouvrir. A l’instar de la Chine, si ses compagnies énergétiques pèsent lourds, elles manquent encore cruellement de technologies modernes.

2012 sera l’année de la formation des joint-ventures avec des partenaires étrangers, probablement occidentaux. Il faudra alors garder un oeil sur les compagnies qui arrivent à approcher de près le marché gigantesque de l’énergie indienne.

Parmi les sociétés qui sont en bonne place pour exploiter les blocs actuellement mis aux enchères, figurent BP, BG Group et Santos.

Pour 2012, elles mériteront toutes notre attention.

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