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réalité ou illusions perdues ?
23 novembre 2011

Banque des règlements internationaux

Banque des règlements internationaux

La Banque des règlements internationaux (BRI), (Bank for International Settlements en anglais ou BIS) a été créée en 1930. C'est la plus ancienne institution financière internationale. Son statut juridique est celui d'une société anonyme, dont les actionnaires sont des banques centrales (l'équipe de la direction).

Établie dans le cadre du plan Young, réglant les modalités des réparations de guerre imposées à l'Allemagne par le Traité de Versailles (d'où son nom), elle a servi aussi pour distribuer les financements de la reconstruction européenne. Sa fonction initiale étant devenue obsolète, elle est devenue le lieu de dialogue des grandes banques centrales.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Banque des règlements internationaux, dirigée par Roger Auboin, a continué de fonctionner, ce qui a provoqué diverses polémiques, sur le placement de l'or volé par l'Allemagne par exemple.

Elle est située à Bâle en Suisse, et surnommée la « banque centrale des banques centrales » (encore que cette appellation soit parfois utilisée aussi pour le FMI).

 

Rôles

La BRI a comme fonctions :

de servir de pivot pour les systèmes de transactions monétaires internationales ;

d'être l'organisme de coordination entre les grandes banques centrales du monde, lesquelles en sont les actionnaires et forment son conseil d'administration.

Elle prépare des accords au niveau de son comité de Bâle qui précisent un certain nombre de règles prudentielles (ratio de solvabilité, etc.) applicables à l'ensemble des banques commerciales de la planète : les Accords de Bâle, dont les derniers, les accords de Bâle III.

La réunion mensuelle du conseil d'administration, où se rencontrent les gouverneurs des grandes banques centrales, permet aussi une coordination informelle des politiques monétaires des grands pays.

Enfin, la BRI centralise la collecte et assure la publication de nombreuses données statistiques sur l'activité bancaire et les marchés financiers.

Différents comités traitent des grands sujets bancaires : Basel committee on banking supervision, Committee on the global financial system, Committee on payment and settlement systems.

 

Composition du capital

Le capital de la BRI est composé d'actions appartenant aux banques centrales, les institutions et personnes privées en étant exclu depuis 2000. Seules les banques centrales ont un droit de vote.

Ce capital est divisé en 600 000 actions, dont la moitié appartiennent aux banques centrales d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique, de France, d’Italie et des États-Unis d’Amérique, ou tout autre établissement financier de ce dernier État. Ce sont les gouverneurs de ces six banques centrales qui se partagent la direction de la BRI, avec les gouverneurs des banques centrales du Brésil, du Canada, de Chine, du Japon, des Pays-Bas, de Suède et de Suisse, et le président de la Banque centrale européenne.

En 2011, le capital est ainsi composé de 58 banques centrales actionnaires de la BRI. Son actif est évalué à 221 milliards de USD.

 

Banque des règlements internationaux - L'économie mondiale menacée par une nouvelle crise

Agence France-Presse   29 juin 2010 dans Le Devoir

 «L’ampleur des problèmes budgétaires et la situation des systèmes bancaires variant selon les économies, il n’existe pas de remède universel», a reconnu le directeur général de la BRI, Jaime Caruana.<br />

Photo : Agence France-Presse Sébastien Bozon

«L’ampleur des problèmes budgétaires et la situation des systèmes bancaires variant selon les économies, il n’existe pas de remède universel», a reconnu le directeur général de la BRI, Jaime Caruana.

 

Bâle — La Banque des règlements internationaux (BRI) a averti hier de risques de «rechute» de l'économie mondiale dans une nouvelle crise si les gouvernements ne mettent pas rapidement un terme à leurs plans de soutien conjoncturels et politiques monétaires avantageuses. 

«Conjuguées aux vulnérabilités qui subsistent dans le système financier, les effets secondaires des soins intensifs (à l'économie mondiale) appliqués sur une période aussi longue ne sont pas sans créer des risques de rechute», a souligné la BRI dans son rapport annuel.

La banque centrale des banques centrales a souligné que «les programmes de soutien aux marchés et aux établissements ont créé une dépendance dont le système financier risque d'avoir des difficultés à s'affranchir». Elle a également estimé que l'économie mondiale est fragilisée par les risques qui pèsent à nouveau sur les banques menacées par une crise de l'immobilier commercial qui pourrait bien provoquer de nouvelles pertes dans le secteur financier.

Au lendemain de la crise financière en 2008, les États sont venus au secours des banques avec des plans de soutien massifs. Ils ont également injecté des milliards pour relancer leurs économies touchées de plein fouet par la crise des subprime. Les instituts d'émission ont pour leur part réduit leurs taux directeurs, qui sont actuellement proches de zéro, pour soutenir l'économie.

La crise de la dette qui a secoué l'Union européenne début mai n'a fait que rendre la situation budgétaire encore plus difficile. «La stimulation budgétaire alourdit sans cesse une dette publique qui, dans plusieurs pays, suit désormais une trajectoire manifestement intenable», a ajouté l'institut d'émission.

La seule issue à cette situation est d'amorcer très rapidement le processus de sortie des plans de soutien qui pèsent sur les budgets des États.

Si un resserrement de la politique monétaire peut encore attendre, la BRI a ainsi souligné l'«urgence» d'assainir les budgets publics, comme cela a été annoncé par plusieurs pays européens. «Ces mesures risquent d'avoir [...] des effets négatifs sur la croissance, mais y renoncer exposerait à une perte soudaine de confiance du marché, ce qui serait bien pire», a averti l'institut de Bâle.

Le directeur général de la BRI, Jaime Caruana, a toutefois apporté de l'eau au moulin des chefs d'État et de gouvernement réunis pour un G20 ce week-end à Toronto et qui ont recommandé des mesures de relance différentes pour chaque pays. «L'ampleur des problèmes budgétaires et la situation des systèmes bancaires variant selon les économies, il n'existe pas de remède universel», a reconnu M. Caruana devant la presse.

Réagissant également aux mesures annoncées pour réduire les déficits publics et la dette des États, le patron de la BRI a souligné qu'elles «ne sont jamais faciles à prendre», saluant «le courage des gouvernements qui se sont attelés à cette tâche».

Concernant les taux de change, M. Caruana a encore une fois fait écho au G20 en appelant à «une plus grande flexibilité» qui permettrait de «renforcer la demande intérieure dans certaines économies émergentes», une allusion à la Chine qui a promis d'assouplir le taux de change du yuan. Pékin a fixé hier le cours pivot de la monnaie chinoise à 6,7890 yuans contre le dollar, au plus haut depuis des années.

 

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