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réalité ou illusions perdues ?
18 décembre 2011

Budget 2012 de l'Union Européenne


Le budget de l'UE 2012 - Les chiffres (CE: crédits d'engagement - CP: crédits de paiement) :

Budget 2012 de l'UE

 

Un budget européen 2012 "d'austérité"

Les dépenses de l'Union européenne pour l'année à venir progresseront en fonction de l'inflation, soit 1,86%. Les députés européens demandaient plus, mais les Etats ont fait preuve de fermeté jusqu'au bout.

Dans la matinée du 19 novembre et après plus de quinze heures de négociations, un accord a finalement été trouvé entre les différentes institutions européennes. Le budget communautaire 2012 n'augmentera que de 1,86% par rapport à 2011, ce qui ne fera que corriger l'inflation.  Manque de capacités  Jusqu'au bout, les parlementaires européens ont demandé 5%. Ils se sont heurtés à une fin de non recevoir des Etats, qui coupent les uns après les autres dans leurs dépenses nationales. "C'est à l'évidence un budget d'austérité au moment où la plupart des Etats membres sont au milieu d'une grave crise financière", a relevé le commissaire européen au Budget, Janusz Lewandowski, lui aussi en faveur d'une augmentation plus importante des moyens de l'UE.  "Il y a à présent un risque sérieux que la Commission européenne se retrouve sans capacités financières dans le courant de l'année prochaine, et qu'elle ne soit par conséquent pas en mesure d'honorer toutes ses obligations financières à l'égard des bénéficiaires des fonds européens."  94% du budget européen est réinvesti dans les Etats. Les dépenses administratives ne représentent que 5,9%. En 2012, 57,7 milliards d'euros seront consacrés aux aides régionales (croissance durable) et 57,9 milliards à la politique agricole commune.  Nouvelles compétences  Pour 2012, l'UE disposera donc de 129 milliards d'euros (0,98% du PIB) mais pourra dans le même temps engager jusqu'à 147 milliards. Or, un fonctionnaire européen a rappelé à Reuters que "les engagements d'aujourd'hui sont les dépenses de demain, ils se livrent donc à petit jeu très dangereux".   Déjà, l'année dernière, les dotations des Etats n'avaient progressé que de 2,91% alors que la Commission et le Parlement réclamaient jusqu'à 6% pour financer les nouvelles compétences issues de la mise en place du traité de Lisbonne. Alors que l'exercice budgétaire 2011 est sur le point d'être clôturé, 550 millions d'euros de rallonge ont du être trouvés pour pouvoir honorer tous les engagements. Les Etats vont mettre la main à la poche et renoncer à certains surplus dégagés sur l'année.  

EurActiv.fr avec Reuters

 

Recueil 2012 des systèmes de contrôle interne des finances publiques dans les 27 Etats membres (en anglais)

Proposition de la Commission européenne pour le cadre financier pluriannuel 2014-2020

Rapport financier (Cette publication propose au lecteur un aperçu de la manière dont le budget a été dépensé l'année précédente.)

Les budgets de l'UE : 2012 - 2011 - 2010 - 2009 - 2008


 

Les Echos - 16/12 | 07:00 | Massimo Prandi

Plusieurs pays de la zone euro sont déjà en récession. D'autres, dont la France, vont suivre entre ce trimestre-ci et le premier trimestre 2012. Il faudra attendre un an pour renouer avec la croissance, selon Ernst & Young.

La contraction des économies de la zone euro est désormais « inévitable ». C'est Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), qui l'a déclaré hier lors d'une conférence à Berlin. Plusieurs pays de la zone sont d'ores et déjà en récession : la Grèce et le Portugal bien sûr, mais aussi les Pays-Bas et l'Italie, dont l'activité a commencé à se replier au troisième trimestre. D'autres suivent ce chemin dès ce trimestre-ci ou au premier trimestre 2012 au plus tard. Parmi eux, l'Espagne et la France. Quant à l'Allemagne, son économie devrait stagner au quatrième trimestre, estime Chris Williamson, chef économiste à Markit. Publié hier, l'indice PMI composite de décembre calculé par Markit sur la base d'enquêtes réalisées auprès des directeurs des achats signale une contraction de l'activité globale dans la zone euro. Et ce pour le quatrième mois d'affilée.

contraction des économies de la zone euro - fin 2011

Seul motif de consolation, le chiffre de ce mois-ci indique le plus faible recul d'activité depuis trois mois. « On peut espérer que cette tendance se poursuivra en 2012. Mais un autre trimestre de contraction n'est pas à exclure, en particulier au regard de la conjoncture actuelle », estime l'expert chez Markit. « En cette fin d'année 2011, la zone euro connaît son plus mauvais trimestre depuis deux ans et demi, les données de l'indice PMI laissant entrevoir une contraction de l'économie de la région de l'ordre de 0,6 % », chiffre-t-il. Et pour plusieurs raisons : « Repli du volume des nouvelles commandes de biens et de services, niveaux de confiance faibles et signes de difficultés dans les économies de la périphérie », complète Chris Williamson. Une indication que la conjoncture économique de la zone euo pourrait s'aggraver est venue hier de l'organisation patronale italienne. La Confindustria a revu en forte baisse, de + 0,2 % à - 1,6 %, son estimation de la variation du PIB transalpin en 2012. Et même la nouvelle prévision est « optimiste », a-t-elle alerté, car elle est fondée sur la résolution de la crise de la dette souveraine de la zone euro et sur le retour à moins de 5 % dès avril prochain des taux d'intérêt appliqués aux obligations d'Etat italiennes.

« Récession ténue »

Ernst & Young, qui a publié hier son rapport trimestriel sur la conjoncture de la zone euro en collaboration avec Oxford Economics, table pour la zone euro sur une « récession ténue » au premier semestre 2012 et une croissance presque nulle sur l'ensemble de l'année (+ 0,1 %). Il faudra patienter jusqu'à la fin de l'année à venir pour voir une accélération sensible de l'activité. Le PIB de la zone progressera de 2 % au plus tôt en 2013, jugent les auteurs de l'étude. Deux grandes composantes du PIB vont décroître l'an prochain : l'investissement en capital fixe des entreprises (- 0,4 %) et les dépenses publiques (- 0,5 %). Or, en 2010, les dépenses publiques ont représenté à elles seules la moitié du PIB européen selon Eurostat. Quant à la consommation privée, elle devrait ressortir presque étale (- 0,1 %) selon Ernst & Young. De ce fait, le taux de chômage continuera de progresser, à 10,8 % en 2012 et à 10,7 % en 2013.« Les incertitudes qui planent au-dessus de la zone euro continuent de décourager les entreprises à réaliser des investissements de long terme et à prendre des décisions de recrutement », explique Mark Otty, chargé de l'étude pour Ernst & Young. La référence à la crise de la dette souveraine et à ses répercussions négatives sur l'activité conjoncturelle estexplicite. « Fondamentalement, la croissance est le véritable défi pour l'Europe et les "économies avancées" », enchaîne-t-il. Selon lui, les pays européens doivent trouver « des voies pour croître davantage que leur moyenne historique qui leur permettent de régler leurs dettes ».

M. P.


La France pourrait être en brève récession en 2012

16/12/2011 François Baroin, Laurence Parisot, Insee

 

La contraction de l'économie annoncée par l'Insee sur deux trimestres consécutifs soulève des interrogations sur la capacité du pays à réduire son déficit public. Le gouvernement se veut rassurant.

 

Un scénario compliqué se dessine, à en croire les chiffres annoncés par l’Insee le 15 décembre. Selon les enquêtes de conjoncture réalisées par l’institut de statistiques, la France subirait un recul de son PIB de 0,2% au dernier trimestre 2011, suivi d’une contraction de 0,1% au premier trimestre 2012.  Une petite reprise d’activité permettrait de stabiliser le taux de croissance à 0% au printemps… Ces prévisions altèrent les plans du gouvernement, qui a ajusté le projet de budget 2012 et les mesures d’austérité du 7 novembre à partir d’une hypothèse de croissance de 1% (contre 1,75% précédemment). Un horizon qui ne semble pas inquiéter François Baroin, ministre de l’Economie : "Si les prévisions de l'Insee se confirment, ça ne changera rien aux objectifs que nous avons fixés pour 2011, nous serons au rendez-vous de la réduction des déficits", a-t-il souligné sur Europe 1, ajoutant qu’un troisième plan de rigueur était exclu. D’ici la fin de l’année, le déficit français est censé s’établir à 5,7% du PIB, pour ensuite se conformer au seuil européen de 3% du PIB en 2013. Pour l’Insee, les conséquences concrètes du ralentissement économique sur l’emploi seront palpables. Le chômage, qui était de 9,3% en France métropolitaine au troisième trimestre pourrait atteindre 9,6% en juin. Interrogée sur France Inter ce matin, la patronne du Medef Laurence Parisot a encouragé les pouvoirs publics à favoriser le développement des PME, fortement pourvoyeuses d’emplois selon elle. 

 

EurActiv.fr avec Reuters


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